December 2018
La vie est une danse. Grandiose à qui le veut, belle à qui le souhaite. Un ballet fait pour deux. Une musique enrichissante portant à ouvrage blanchit. Costumes dorés par la lune, costumes argentés par le soleil, telle est dualité qui entoure chaque être humain dans sa vie. Une ballade sans pas, sans rythme, simplement l’écoute de celle-ci. Une flamme épaisse qui retenti en soi-même. La fumée virevoltante s’amusant à sortir de par l’esprit de qui la possède. Dans la nuit penchante vers l’horizon de cieux non existants, la braille des pas dessinés lors d’une danse provenant d’une oeuvre sans grande cadence, l’Homme tomba gracieusement en souriant. Une chute obligatoire, dans l’espoir qu’autrui lui tende la main, ou qu’il tombe avec autrui. Pour se relever en toute liberté. Danse virevoltante, je ne m’égare que dans les yeux des cieux, et son rythme s’accorde au temps lui-même. Seconde après seconde, lieu en lieu, je m’approche avec bonté vers une fin certaine ? Prise pourtant à bras ouverts, souriant de mes os tremblants, je finis par m’égarer dans la forêt que quelqu’un c’est créée. Sans y mettre feu, j’arrose plantes et arbres, cueillant champignons et mousses, en en faisant décorations, simplement pour que cette forêt soit des plus idéales même après sa ruine. Les souvenirs et mémoires d’une personne se perdent à jamais, si seulement il n’y a rien d’écrit. Les souvenirs et mémoires qu’une personne a d’une autre restent jusqu’à mort. Écrire pour divertir son âme des ravages petits et grands de sa forêt, n’y a t-il pas là abondance de décrets ? Couché aux côtés d’un champ hivernal, ciel sans nuages, les rayons du soleil caressent et colorent la peau ; douce herbe gelée apaisant inquiétudes du quotidien. Dansons, célébrons, dormons, rêvons. L’inconscient donne raison et se fond. ˨ Dédié à Sarah, ˩ Que ta vie soit poétique
Life is a dance. Grand to whom wants it, beautiful to whom wishes it. A ballet made for two. A rewarding music bringing to whiten work. Costumes gilded by the moon, costumes silvery from the sun, such is the duality that encompasses every human being in its life. A stroll without steps, without rhythm, simply listening to it. A dense flame that is ringing in itself. The twirling smoke amusing itself to get out from the spirit that possess it. In the night leaning towards the horizon of heavens non-existent, the braille of steps drawn during a dance coming from an artwork without great cadence, Man fell graciously while smiling. An obligatory fall, in the hope that someone else extends a hand, or that he falls with someone else. To get up freely. Twirling dance, I am only led astray within the eyes of heavens, and its rhythm agrees with time itself. Second after second, place within place, I approach with goodness towards a certain end? Taken yet with open arms, smiling of my trembling bones, I finish by losing myself in a forest that someone created for himself. Without burning it, I water plants and trees, picking mushrooms and moss, by making them decorations; simply so that this forest be the most ideal even after its ruin. The memories and memoires of a person are lost forever, if only there is nothing written. The memories and memoirs of a person to another stay until death. Writing to entertain our soul from small and big ravages of our forest, is there not here an abundance of decrees? Lying down on the sides of a winter field, sky without clouds, sun-rays caressing and coloring the skin; soft frozen grass soothing everyday worries. Let us dance, celebrate, sleep, dream. The unconscious gives reason and melts. ˨ Dedicated to Sarah, ˩ May your life be poetic