N’y a-t-il rien de plus apaisant que de s’échapper pour explorer et simplement penser ? Et

bien, si nous y ajoutons musique, alors là y a-t-il sûrement plus apaisant. Transformons

complètement l’expérience joviale en intégrant à ce contexte une personne que l’on apprécie

particulièrement, et ce réciproquement. Là l’expérience devient belle mémoire de vie ! La définition

même de profiter du moment ; aimer le temps que l’on passe. Contre toute attente, l’on peut

apprécier tout moment si l’on se dit simplement « oh, mais vis-je ! » Poussons ce dire à l’extrême :

l’Homme sous torture ne peut s’empêcher de crier dans sa souffrance justifiée. Pour autant, n’est-ce

pas une expérience vivante ? Certes, plus que douloureuse, mais qu’est-ce qu’on peut ressentir notre

sang couler en nous… Ou hors de nous.



	Si la personne est douée de grande force mentale et d’empathie, il peut tout à fais tourner un

évènement que l’on qualifierait de déplaisant comme quelque chose non pas plaisant, mais comme

quelque chose qui doit se produire, et pour justifier se l’infliger, il parlerait alors de récompense, ou

calme accru, ou tout autre après positif renforcé par l’évènement normalement déplaisant. L’enfant

pleurant, en revanche, n’est-il que simplement déplaisant ? Sur le court terme peut-être, mais en

même temps, n’est-il pas normal que cela arrive ? De plus, avoir un enfant était, ou plutôt devrait

être, une décision réfléchie. Avoir un enfant est un contrat de vie d’environ 20 ans, ne pas l’avoir lu,

même en partie, avant de l’avoir signé est tout simplement honteux. Si nous sommes doués de

raison, alors ne faut-il pas l’utiliser pour tout ?



	Pour revenir à ce qu’il y a d’apaisant, mon avis est écrit désormais. Marcher, voir le beau,

s’essouffler, écouter musiques, danser, apprécier, aimer. Tant de choses en si peu de mots, et il n’y a

pas besoin de plus. Vivre simplement est richesse, alors évitons complexité, à moins que cela nous

attire. Mais ce qui est simple se partage avec tous, et dans mon élan soudain de philanthropie envers

l’humanité, apprécions ensemble la vie que l’on possède, et célébrons-la. Si votre vie est miséreuse,

échappez-vous en et allez boire l’eau du lac éclaircit par les rayons de la lune à moitié pleine.

Respirez à plein poumons et écoutez le bruit du vent soufflant dans les arbres. Prenez ainsi le temps,

autant qu’il en faut, pour réfléchir. Enfin, prenez décisions qui vous sont favorables.





		˨ Dédié à Sarah,

		˩ Que ta vie soit belle.